Pourquoi je ne voterai pas Royal
Publié le 17 Novembre 2006
Même si la voilà maintenant désignée comme représentante d'une famille politique avec qui je partage bon nombre d'idées, je ne voterai pas pour une démagogue qui manipule mieux les médias et l'opinion que les sujets de fonds et la politique internationale.
Et je pense qu'au sein des gens dits 'de gauche', un nombre conséquent sera dans une position similaire au moment de mettre un bulletin dans l'urne.
On ne peut pas conduire un pays en surfant sur l'opinion flattée dans le bon sens et encore moins en occultant des problèmes de fonds par de la surmédiatisation.
Nous sommes dans une démocratie représentative justement parce que la majorité des français passe plus de temps devant la star ac' et les matchs de foot à la TV qu'à se poser des questions sur l'avenir, à s'imposer une discipline de vie qui réduise nos dépenses d'énergie ou encore à s'interroger sur la course à la consommation inutile. Les décisions à prendre sont souvent impopulaires car exigeantes pour chacun d'entre nous et qu'aujourd'hui, même les plus raisonnables d'entre nous ne sommes pas prêts à tout remettre en cause dans notre mode de vie.
Je suis contre une démocratie participative ! La suisse en a montré toutes ses limites avec pourtant une disparité socio-ethnique nettement moins complexe que celle de notre pays. Et encore plus contre une démocratie pseudo-participative où l'on fait croire aux citoyens que l'on va les écouter alors qu'on ne va qu'accentuer leur manipulation.
Et je pense qu'au sein des gens dits 'de gauche', un nombre conséquent sera dans une position similaire au moment de mettre un bulletin dans l'urne.
On ne peut pas conduire un pays en surfant sur l'opinion flattée dans le bon sens et encore moins en occultant des problèmes de fonds par de la surmédiatisation.
Nous sommes dans une démocratie représentative justement parce que la majorité des français passe plus de temps devant la star ac' et les matchs de foot à la TV qu'à se poser des questions sur l'avenir, à s'imposer une discipline de vie qui réduise nos dépenses d'énergie ou encore à s'interroger sur la course à la consommation inutile. Les décisions à prendre sont souvent impopulaires car exigeantes pour chacun d'entre nous et qu'aujourd'hui, même les plus raisonnables d'entre nous ne sommes pas prêts à tout remettre en cause dans notre mode de vie.
Je suis contre une démocratie participative ! La suisse en a montré toutes ses limites avec pourtant une disparité socio-ethnique nettement moins complexe que celle de notre pays. Et encore plus contre une démocratie pseudo-participative où l'on fait croire aux citoyens que l'on va les écouter alors qu'on ne va qu'accentuer leur manipulation.